FONDANT AU CHOCOLAT : 1ère semaine du défi

C’est parti !

Je dois avouer, la première semaine du défi a été assez compliquée pour moi. J’avais beau à me préparer sur tous les plans, anticiper, évaluer le temps nécessaire, prévoir des ingrédients et du temps dans mon agenda, la réalité a apporté ses corrections souvent impitoyables 🙂

Le dessert tel que fondant n’exige pas de compétences trop importantes en pâtisserie. Le temps de sa confection est aussi très raisonnable. C’était, sur papier, un gâteau idéal pour commencer.

Sauf qu’une fois devant mon petit cahier de préparation, je me rends compte qu’il y a un nombre presque infini de possibilités ainsi qu’une multitude de critères à prendre en compte. Selon le profil du dessert recherché (IG bas, sans lait, sans œufs ou 100% végétal), les nombreuses questions se posent :

• sur quelle recette classique se baser pour mes recherches ?
• quels ingrédients choisir ? leurs intérêt nutritionnel ? leur propriétés gustatives, texturales ? leur prix?
• quelles proportions pour arriver à une association probante et intéressante, qui se rapproche au maximum au goût du fondant classique?
• combien de tests faut il réaliser pour arriver à un résultat satisfaisant ?
• comment et auprès de qui réaliser des dégustations pour récolter des avis, d’en tenir compte pour pouvoir améliorer les recettes?
• et enfin, la question la plus sérieuse et importante : qui va manger tous ces fondants ? 🙂

Pour ne pas me laisser submerger par toutes ces interrogations, j’essaie de trouver la meilleure organisation possible pour avancer et être efficace.

Étape 1 : préparation théorique

Je me crée un tableau Excel, où je note des options à tester, des astuces à essayer, des ingrédients à intégrer. Oui, ce n’est pas un outil le plus sexy, mais oh que efficace. Surtout quand il s’agit de recalculer les ingrédients selon le diamètre d’un moule différent ou de comparer plusieurs versions testés.

Je me documente également de manière plus poussée sur les problématiques alimentaires telles que les allergies, les intolérances et le diabète, en me rendant sur les sites spécialisés, comme www.federationdesdiabetiques.org, www.allergobox.com etc.

Je fais une recherche sur les propriétés spécifiques, les atouts et les inconvénients des différents ingrédients présélectionnés. Je veux garder et utiliser seulement les matières qui me parlent et dont les profils me paraissent les plus avantageux et intéressants nutritionnellement.

Au final j’arrive à 14 options qui me plaisent sur papier et que j’ai envie de tester. Après m’être approvisionnée en ingrédients nécessaires, je me mets au fourneaux.

Étape 2 : travaux pratiques en cuisine

Je commence avec 2 gâteaux de taille moyenne par fournée (16 cm de diamètre, pour les plus curieux). Je teste une partie de ma sélection des recettes à IG bas. Hmmm… “Ca va te prendre plus de temps que prévu”, murmure la petite voix dans ma tête 🙂

Pour mes tests suivants, je lance 4 options en même temps. Je trouve une astuce pour diviser mes moules en deux 😉 Système D, ca marche ! Il faudrait tout de même bien recalculer les ingrédients, ajuster le temps de cuisson etc.

La première version (fondant au chocolat IG bas) m’a pris le plus de temps. J’avais envie d’essayer une multitude de variations. Heureusement, je me suis raisonnée en me rappelant que j’avais encore 3 versions à travailler en une semaine. Sans parler, bien sûr, du fait que j’ai mon emploi salarié et ma famille à gérer à côté. Cela dit en passant 🙂 Mais c’est un défi, bon sang. Et personne ne m’avais promis que cela allait être facile. Allez ! On retrousse les manches et on y va !

J’optimise au maximum, en lançant 7 versions d’un coup. Pas toutes au four en même temps, rassurez-vous. J’y vais sérieusement, pas à pas, pour bien voir l’évolution du gâteau en préparation et en cuisson. Je fais un ordonnancement (l’héritage du CAP Pâtissier, merci!) pour m’organiser et lancer la préparation des 7 fondants différents. Attention, ne pas mélanger les crayons ! Il va falloir se souvenir de chaque version et de sa place sur la plaque de cuisson. Sinon, la catastrophe, car tout est à recommencer.

En sortant mes petits fondants du four je les distingue à l’aide des piques apéro de couleurs différentes et le note bien dans mon tableau de bord.

Étape 3 : c’est l’heure de la dégustation !

Nous commençons à gouter mes réalisations en famille. Cela permet avoir des premiers retours et apporter des corrections, si besoin. Pour aller plus loin : un petit jeux – dégustation à l’occasion d’un apéro de la rentrée avec mes chers voisins. Le panel des participants étant plus large, les commentaires sont plus nombreux et précis. Les préférences se dessinent et les meilleures options émergent doucement. Je corrige le tir encore et encore. Je teste, je goute, je teste, je re-goute et je note. Ça y est, je commence à toucher du bout du doit ma sélection finale.

Étape 4 : définition des recettes “gagnantes” et shooting photo express

Ouf… Je me rapproche du but, un peu fatiguée, mais plutôt contente du résultat. Encore quelques dernières corrections et je peux commencer à rédiger des fiches recettes.

Un passage important : shooting photo. J’ai eu l’occasion d’apprendre quelques bases et astuces de la réalisation des photos culinaires. Cependant, manque de temps dans mon agenda déjà très chargé, je ne fait que 3 séries de shooting très express. A l’arrivée, les quelques photos exploitables ne couvrent pas, à mon grand regret, toutes les recettes réalisées 🙁

J’essaie de ne pas paniquer. Je décide de garder mes meilleures photos pour certaines recettes, et, en parallèle, opter pour des images, réalisées par d’autres auteurs. Je fais très attention en sélectionnant mes visuels au niveau de la texture et de l’aperçu général des pâtisseries. Il faut absolument que les photos choisies représentent mes recettes de manière la plus fidèle. J’espère que mes lectrices et lecteurs ne me tiendront pas rigueur pour avoir fait recourt à cet astuce. Le plus important à mes yeux reste le fond de la recherche, pas la forme de sa présentation (image finale, en occurrence). Le but n’étant pas de publier une série des jolies photos à la fin du défi, mais de trouver les recettes des gâteaux beaux et bons, accessibles au plus grand nombre !

Étape 5 : finalisation des recettes et leur publication

C’est une première fois que je me prête à l’exercice de mettre en lumière mes recettes sous cette forme. J’ai déjà créé des desserts auparavant, leur notoriété restant assez restreinte, vu la diffusion limitée 🙂 J’avais l’habitude de partager mes trouvailles essentiellement avec mes profs des écoles de pâtisserie, mes amis, mes collègues et mes proches.

J’espère de tout cœur que mon travail sur ces desserts bien-être apportera ses fruits, en vous permettant de trouverez votre bonheur parmi les RECETTES proposées.

Je continue le défi encore plus motivée que jamais. A bientôt pour les aventures de la semaine 2 : la mousse au chocolat 🙂

Petit rappel : je suis toujours à l’écoute de vos idées pour le dessert n°8 (gâteau de VOTRE choix). N’hésitez pas de partager vos suggestions en commentaires 😉